Cette semaine a été un peu plus facile que la précédente, mais à peine. Cela étant, elle m’a permis de comprendre pas mal de choses (ce qui fera l’objet d’un prochain billet orienté self-love) et elle se termine beaucoup mieux que la précédente. Retour en mots et en image (je recommence à prendre des photos, c’est bon signe) sur ces quelques jours placés sous le signe de l’amour et de l’amitié.
Lundi 20, je me réveille d’un épouvantable cauchemar à 4h du matin, de ceux où on n’ose pas se rendormir de peur de replonger direct. Qu’à cela ne tienne, j’attrape mon téléphone et j’écoute l’album live qui m’a accompagnée tout le week-end (et dont je vous ai mis un extrait dans les derniers Etats d’esprit du vendredi) : Vaya con Dios, Thank You All. Une heure plus tard, j’ai oublié mon cauchemar et je me rendors le sourire aux lèvres et des notes de musique plein la tête.
Forcément, je me lève très tard, ce qui décale le reste de ma journée, mais ça n’a pas beaucoup d’importance. Les enfants repartent chez leur père vers midi, mais sont déjà de retour pour le goûter. (Il n’a pas pu prendre de vacances, j’ai donc proposé aux loulous de venir passer une partie de leurs après-midis avec moi.)
Le soir, le plaisir de dîner devant The Crown. Découvrir, effarée, une Elizabeth II touchante, cultivée dans bien des domaines, presque totalement ignorante dans d’autres et désireuse de combler ses lacunes pour ne plus se sentir aussi peu à la hauteur. Elle fait donc venir un précepteur à Buckingham Palace pour apprendre des notions de base, notamment en mathématiques et en sciences… Je donnerais cher pour savoir ce qui relève de la réalité et ce qui appartient à la fiction. Mais si c’est basé sur des faits réels, comme on dit, c’est juste incroyable. (Et d’un sexisme effroyable parce qu’on n’aura pas jugé bon d’éduquer cette enfant, fût-elle une princesse et une future reine, dans d’autres domaines que ceux liés à sa future activité de souveraine. Et encore. La Constitution, oui, la géopolitique, non. Ce n’était qu’une fille, après tout.)
Mardi 21, je passe une heure sur Skype avec ma maman américaine, et notre discussion me fait un bien fou. « Leave room for the miracles », me glisse-t-elle en guise de conseil, et elle a vachement raison. (Encore une fois, j’expliquerai dans un prochain billet.) Je devais faire une balade avec les enfants, mais mon ex-belle-mère les emmène se promener en Camargue, ce dont je lui suis très reconnaissante. Eux, ça les occupe, et moi je peux bosser ! Le soir, je passe un petit moment au téléphone avec mon ami Robin, puis avec mon chéri qui répète avec l’un de ses groupes de jazz. Et je dîne une nouvelle fois devant The Crown.
Mercredi 22, les enfants sont tout contents de venir me montrer les photos qu’ils ont prises la veille. Ils en profitent pour essayer les vêtements commandés pour eux chez le Suédois. (Mine de rien, ils grandissent vite, mes loulous, et ils avaient bien besoin de renouveler leur garde-robe.) Je n’en reviens pas de l’indépendance d’esprit de ma fille à qui je fais remarquer, le plus délicatement possible, que son sarouel imprimé jungle est certes très joli, mais qu’il n’est pas impossible que ses camarades collégiens y voient plutôt un pyjama. « Je m’en fous, c’est mon pantalon, et je l’aime, et je le porterai. » Non seulement elle en est capable, mais elle le pense vraiment. Total respect, parce qu’à son âge, j’étais loin d’être indifférente à l’avis des autres (hélas).
Le soir, je sors à Saint-Rémy de Provence avec mes amies Lucile et Elodie pendant que mon chéri achète sa nouvelle voiture. (Yeah !) C’est cool de discuter rien que toutes les trois, ça ne nous était plus arrivé depuis l’Inde. Mais quelle joie aussi de rentrer à la maison et de retrouver mon chéri, avec qui je regarde la 2e partie du concert d’Âge tendre, diffusé sur C8. Ca fait tout drôle de le voir à la télé !
Jeudi 23, passer du temps rien que tous les deux, une heure de conduite qui ne se passe pas trop mal (mais moins bien que les précédentes, on ne lâche rien et on ne se décourage pas), retrouver mes amies de MAOC et passer un moment avec elles avant la méditation en groupe qui me fait beaucoup de bien.
Vendredi 24, cette fois, c’est avec Kleo que je passe un certain temps au téléphone (mais moins que d’habitude, on a su rester raisonnable). Pour les Etats d’esprit du vendredi, je cherche sur Pinterest une image illustrant ma mauvaise humeur. Au bout d’une demi-heure passée à cliquer sur des photos ou des slogans tous plus déprimants les uns que les autres, je dois me rendre à l’évidence, la positive attitude est trop ancrée en moi. Je me sens déjà mieux rien qu’à me dire, devant chaque image, « Non, ça, c’est vraiment pas moi. » Il n’y a pas à dire, la pensée positive, ça a vraiment changé ma vie et ma façon de voir les choses.
Samedi 25, me réveiller dans ses bras ❤ Boucler ma journée de travail en une matinée et prendre de l’avance sur les autres jours, évidemment c’est au pied du mur (à 3 jours de ma deadline) que je redeviens réellement productive. Voir les enfants dans l’après-midi et passer une super soirée chez nos amis Elod et Steph.
Dimanche 26, pour la peine, m’octroyer une grasse matinée, d’autant que je récupère les enfants demain et qu’ils auront repris l’école. (A moi les réveils matinaux, chouette ! said no one ever.) Parce que je recommence à tourner en rond dans ma tête et que je suis à deux doigts de péter un câble, mon chéri m’envoie faire un grand tour à pied pendant qu’il s’occupe du ménage. Il faut croire qu’il sait mieux que moi ce dont j’ai besoin, en tout cas sur ce coup-là, parce que ça me fait un bien fou, évidemment. J’en profite pour photographier l’arrivée du printemps (la plus belle saison en Provence). Quand je rentre, on prépare ensemble un de ces petits repas en amoureux dont on a le secret et on passe des heures à discuter, et je me dis que c’est ça le bonheur.
Bravo à ta fille (et à toi du coup, parce que si elle réagit comme ça, tu y es pour quelque chose ;-)). Ma N°4 est du même genre.
Moi aussi j’ai bien aimé The Crown et je suis curieuse de savoir ce qui est vraiment vrai là-dedans. Et quand tu constates qu’entre Victoria et Elisabeth II, rien n’a vraiment changé au niveau de l’éducation des filles, pourtant destinées à devenir reines, ça fait peur. Et je me dis aussi qu’être reine, c’est loin de te laisser énormément de libertés ! Heureusement qu’elle avait pu choisir son mari avant d’être couronnée, sinon à mon avis, ça aurait été fort compromis !
Je suis contente de voir de meilleure humeur cette semaine 🙂
Des bises !
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Elles sont bien, nos filles, elles iront loin 😀
Tu me donnes envie de regarder Victoria, du coup !
Je te souhaite une jolie semaine plus agréable que les précédentes. Plein de bisous ❤
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Quelle force de caractère ta fille ! j’adore ❤
Et puis, je suis contente de te lire en forme 🙂
Gros bisous Isa
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Moi aussi ! Je ne sais pas de qui elle tient, mais ça me rassure de la voir aussi forte !
Gros bisous Cécile ❤
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