Pleine conscience

[En ce moment] juin 2017

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Je n’avais pas prévu de rester loin du blog aussi longtemps. J’ai loupé le rendez-vous des petits bonheurs une première fois, puis une deuxième et, cette semaine, j’ai même raté les états d’esprit du vendredi. La faute à mon boulot qui m’a tenu éloignée d’Internet, à mes problèmes d’ordinateur qui n’ont pas aidé et à des soucis d’ordre personnel sur lesquels, sur le moment, je n’avais pas envie de m’étendre. Et puis, un énième caprice de mon (très) vieux portable a eu raison de ma patience, et je me suis acheté un portable tout beau tout neuf. Toute à ma joie de retrouver Internet (c’est franchement pas facile de bloguer ou de laisser des commentaires chez les copines depuis un smartphone), j’ai eu envie de vous faire un petit coucou. Plutôt que de rattraper dans un billet fleuve et potentiellement illisible trois semaines de petits bonheurs (et autant d’emmerdes), j’ai décidé d’exhumer ce questionnaire que je publiais une fois par mois sur mon ancien blog. Bonne lecture, et merci d’être là, je suis très heureuse de vous retrouver !

Je lis. Comme par magie, d’Elizabeth Gilbert, White Hot Truth, de Danielle LaPorte et La Terre est ma demeure, l’autobiographie du moine bouddhiste Thich Nhat Hanh. Ça peut paraître beaucoup, mais je les savoure, les uns et les autres, un chapitre à la fois, au gré de mon humeur. Et je prends le temps de digérer les perles de sagesse que j’y trouve !

J’écoute. Essentiellement du rock et de la pop, comme d’hab.

Je mange. Léger. Beaucoup de crudités, un peu de fruits (je raffole des pêches plates, délicieusement sucrées), des salades de pâtes, très peu de viande. J’ai improvisé une salade de brocolis la semaine dernière qui a fait sensation. J’ai fait cuire le brocolis à la vapeur et je l’ai mélangé dès la fin de la cuisson avec du mascarpone et du curry. Puis, après l’avoir laissé refroidir, j’ai ajouté du maïs et du poivron rouge. Un régal ! La prochaine fois, je mettrai sans doute un peu de chorizo pour ajouter du piquant !

Je travaille. Beaucoup, et dans l’urgence. Mais qu’importe, je me suis fait peur au mois de juin et je suis très reconnaissante d’avoir de nouveau un emploi du temps bien rempli. Et je continue de croiser les doigts pour que les nouveaux éditeurs que j’ai contactés me répondent.

J’espère. Que la série noire va s’arrêter là, et que je vais enfin pouvoir souffler un peu. C’est déjà le cas côté boulot et, comme je le disais plus haut, c’est un énorme soulagement.

Je rêve. De trouver la bonne maison pour abriter nos amours.

Je décide. De ne plus me prendre la tête et d’accueillir les choses comme elles viennent. Si ce mois de juin m’a prouvé une chose, c’est que je n’ai aucune prise sur les événements. Et comme je refuse de devenir fataliste ou de vivre dans la peur, il ne me reste plus qu’à me focaliser sur le moment présent. De toute façon, il n’y a pas mieux pour vivre en pleine conscience et savourer les petits bonheurs. (Au hasard, le fait de croiser une maman poule et sa couvée de poussins au détour d’une promenade, juste avant de tomber nez à nez avec une grenouille, ou encore le fait de s’offrir des burgers au foodtruck sur la place du village et rentrer en courant sous la pluie battante, so romantic. Et je ne vous parle pas de cette nuit passée dans ses bras pendant que l’orage se déchaînait dehors, so romantic bis.)

Je me sens. Plus calme. Plus apaisée. Pas tout à fait sereine, encore un peu méfiante (en mode « Bon, c’est quoi la prochaine catastrophe ? », même si, je le répète, je refuse de vivre dans la peur). Vulnérable. Coupable (d’avoir blessé l’homme que j’aime) mais déterminée aussi (parce que certaines choses avaient besoin d’être dites, même si je m’en veux de l’avoir fait maladroitement et donc de l’avoir fait souffrir).

Je me demande. Pourquoi nos vieux démons resurgissent au moment où l’on s’y attend le moins.

Je me souviens. De mes erreurs, et je regrette de n’avoir pas retenu la leçon plus tôt.

Je pense. Que j’ai trouvé la racine de mon problème, ce qui me permet d’entrevoir des solutions. J’ai très envie de vous en parler, mais ça mérite d’être développé dans un billet dédié.

J’ai du mal. A communiquer ce que je ressens. C’est fou, hein ?

J’essaie. Non, je n’essaie pas. Comme dirait un grand sage (enfin, pas si grand que ça, mais on se comprend) : « Do or do not. There is no try. »

Je porte. Un t-shirt et une culotte.

Je devrais. Aller me coucher, mais j’avais vraiment envie d’écrire ce billet.

J’aime. Mes enfants, bien sûr, et l’homme qui partage ma vie. Et j’espère qu’il n’a aucun doute là-dessus…

Je veux. Mettre une raclée à mes vieux démons. Ne plus céder à la panique. Exprimer clairement mes envies et mes besoins.

Et vous, comment ça va en ce moment ?

Illustration trouvée sur Pinterest.

10 commentaires sur “[En ce moment] juin 2017

  1. Trouver le noeud du problème, c’est déjà avoir en soi la solution… Enfin j’en suis persuadée. Une fois que ça sort, cela fait du bien même si on ne s’en rend pas compte de suite. Mais tu le sais déjà hain ?! 😉 J’en suis là également : j’ai trouvé le noeud… Il n’y a plus qu’à… le dénouer ? lui tordre le cou ?
    J’espère que la série noire ne sera bientôt plus qu’un lointain souvenir ! Gros bisous Isa ❤

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    1. Le dénouer, lui tordre le cou, éliminer le mal à la racine, tout, pourvu qu’on réussisse à le régler ! 😀 C’est tout ce que je nous souhaite, en tout cas. Gros bisous ❤

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  2. Merci pour ce billet ! J’ai envie de faire ton questionnaire tiens. Je te souhaite du bon pour maintenant et la suite.
    Je vais bien. Un peu de mal à écrire en ce moment. Et pourtant j’ai tant à raconter. J’ai lu comme par magie et ça m’a fait énormément de bien.
    Je t’embrasse.

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    1. Merci Gaëlle ❤ Parfois, il y a des périodes creuses au niveau de l'écriture, tu as peut-être besoin de laisser décanter tout ce que tu as envie de raconter, pour faire le tri. Je suis très heureuse de savoir que tu vas bien, en tout cas. Moi aussi je t'embrasse !

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  3. Je suis contente de voir que côté boulot, c’est reparti 🙂

    Je note le « rêve de la bonne maison », donc ça y est, vous avez décidé de vous installer tous les deux ?

    Bon, les vieux démons qui arrivent au moment où il ne faut pas, qui te font dire des choses pas forcément de manière aussi bienveillante que souhaitée et qui blessent l’autre, je connais aussi. Et je connais le retour de boomerang quand l’autre te ressort sa blessure… Bref… Je comprends que tu n’aies pas forcément envie de t’étendre dessus. Mais ce qui est positif dedans (cherchons toujours le positif de ces trucs pas cool), en tous cas de mon point de vue, c’est que ça me permet de m’affirmer et de faire comprendre aux vieux démons que non, il ne reprendrons pas le contrôle, ils sont là, je le sais, mais les choses, les évènements et les personnes sont différentes, donc à chaque fois qu’une situation les fait ressurgir, j’arrive à avoir le recul pour les remettre à leur place de vieux démons et faire la part des choses avec ce qui se passe au présent. Le plus dur étant de discerner désormais si il faut que je dise à l’homme que c’est les traces laissées par le passé qui exacerbent certaines réactions ou si il vaut mieux que je le garde pour moi, histoire que lui ne me dise pas plus tard que dans telle situation, il n’arrive pas à se sortir de la tête le moment du passé dont je lui avais parlé pour expliquer ma réaction et que du coup, au lieu d’avoir assainit les choses, ça a continué à les pourrir mais différemment… (e ne sais pas si c’est très clair).
    Je te souhaite de tout cœur de dénouer ces trucs qui coincent. Je suis d’accord avec Zenopia que l’identification des nœuds est déjà une grosse part du boulot… L’autre consiste à trouver la meilleure façon de traiter ces nœuds pour qu’ils n’aient plus de pouvoir de nuisance. Et là, je n’ai pas de solution efficace à coup sûr, je pense que ça dépend pas mal de la nature de ces nœuds, des personnes impliquées, etc.

    Des bisous et des chaudoudoux ❤

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    1. Je vois parfaitement ce que tu veux dire, mais pour l’instant, je n’arrive pas à ne pas réagir. Mais je me souviens de notre dernière discussion et je me dis que ça s’apprend, et que je vais apprendre 😉 Pour l’instant, j’essaie de communiquer ce que je ressens de la manière la plus sincère possible. Parce que garder les choses pour soi pour ne pas blesser l’autre, j’ai l’impression que ça ne marche qu’un temps et que ça finit par nous exploser à la figure. En tout cas, c’est ce qui se passe pour moi… Donc, voilà, je communique tout en gardant à l’esprit, effectivement, que je n’ai pas affaire à la même personne. Au début de notre histoire, je trouvais ça vachement bien d’avoir de l’expérience, ça empêche de reproduire certaines erreurs… mais du coup tu te traînes des boulets et des traumatismes qui engendrent d’autres difficultés. Bref, c’est pas mieux, c’est juste différent ! Mais j’ai la chance d’avoir un partenaire hyper compréhensif avec qui je peux vraiment discuter en profondeur, et chaque « couac » nous fait avancer.

      Du coup, pour répondre à ta question, oui, nous avons décidé de nous installer ensemble. C’est beaucoup de bonheur… et énormément d’angoisse, mes attaques de panique des derniers mois ne sont pas le fruit du hasard !

      Plein de bisous à toi aussi ❤

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  4. En voila un programme bien complet. Il semblerait que tu sois rentrée dans une spirale positive : plus de boulot, nouvel ordi, envie d’en découdre – tu vas enchainer sur encore plus de positif et oublier tes appréhensions .
    Je te souhaite un bel été plein de bons moments…..

    Aimé par 1 personne

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