[Petit rappel : j’explique ce qu’est la méthode Goals with Soul dans ce billet du mois de janvier.]
Vous l’aurez peut-être remarqué, je n’ai pas publié d’intentions pour le mois de juin. C’était voulu : je rêvais d’une grande page blanche sur laquelle les événements viendraient s’écrire d’eux-mêmes, sans avoir à préméditer quoi que ce soit. J’étais curieuse de tester l’inattendu. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que je n’ai pas été déçue, sauf que je ne m’attendais pas du tout à ce que l’inattendu prenne la forme d’une série d’emmerdes : ma voiture qui tombe en panne, plein de dépenses imprévues à un moment où le travail ne rentre pas et l’argent encore moins et, pour couronner le tout, une frayeur du côté de mon ex, qui a fait un malaise et pour qui j’ai dû appeler les pompiers. (Qu’on se rassure, il va bien, ce n’était absolument pas grave.)
Mais c’est comme si j’avais pris un cours accéléré de lâcher-prise. Parce que, certes, sur le plan matériel, il y a toujours des solutions. Ma voiture est réparée, j’ai de nouveau du travail et j’ai réussi à équilibrer mes comptes. (Ce qui me prouve, une fois de plus, que l’argent est une forme d’énergie, et que toute énergie est mouvement et se doit de circuler – que les 1% qui concentrent la richesse en prennent bonne note !) Mais il y a des problèmes que toute l’ingéniosité du monde ne saurait régler, et la santé de nos proches en fait bien évidemment partie. On ne maîtrise absolument rien, et surtout pas notre vie, qui peut basculer à tout moment. Ce qui, pour une control freak comme moi, est un cauchemar absolu.
Comment je fais pour avancer ? Surtout, comment je fais pour faire confiance et rester optimiste ? Comment je fais pour ne pas avoir peur de la prochaine catastrophe, petite ou grosse ?
Je n’ai pas de réponse toute prête et encore moins de formule magique. Je sais juste que j’ai déjà vécu plein de trucs difficiles et que je me suis toujours relevée. Et que d’ailleurs, ce que j’ai vécu au mois de juin, à côté des traumatismes du passé, c’est franchement pas grand-chose, juste la proverbiale petite goutte d’eau qui fait déborder le vase. Et c’est là où mon côté pragmatique prend le dessus et me sauve la mise (une fois de plus) : OK, ça fait beaucoup, mais qu’est-ce que je peux faire d’autre à part aller de l’avant ? Je ne vais pas me rouler en boule dans un coin et me laisser mourir, pas vrai ?
Je sais que je n’arrête pas de vous dire que j’avais besoin de toucher le fond pour mieux rebondir. Sauf qu’à chaque fois que j’ai cru l’avoir touché, ce fameux fond, il a continué à se dérober sous mes pieds. Et là, je peux vous dire un truc : j’en ai marre. J’en ai vraiment marre. La moutarde commence sérieusement à me monter au nez. Je ne sais pas s’il s’agit d’un déclic ou d’un sursaut et, d’ailleurs, je m’en fous. J’en ai juste ras-le-bol de moi et de mes réactions de Calimero (en mode « c’est trop injuste ») (spoiler alert : le monde est injuste, kiddo !). Je n’en peux plus de m’enfoncer dans cette spirale négative et je refuse de me laisser gouverner par la peur. Avoir mauvais caractère, ça sert au moins à une chose : à un moment donné, je dis « STOP ! Ça suffit ! »
Donc, voilà, je retrousse mes manches et je travaille à nouveau ma positivité. Ce qui passe, comme souvent chez moi, par une to-do list longue comme le bras, parce que, vous savez quoi ? Je suis une control freak et je l’accepte. M’organiser et planifier un minimum les choses, ça me rassure. Sortir de ma zone de confort, c’est super important, et j’ai bien l’intention de continuer à le faire. Mais parfois il faut aussi savoir y retourner, le temps de reprendre des forces.
Donc voilà, j’ai toute une liste d’objectifs ainsi que de jolies intentions à partager avec vous, mais ce billet étant déjà suffisamment long, je le ferai dans un 2e article, que je publierai aujourd’hui ou demain. Stay tuned 😉
Illustration trouvée sur Pinterest.
Qu’il est fourbe ce fond, non mais franchement ! Plein de chaudoudoux et de courage pour accompagner et soutenir ta remontée !
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Ouais, mais je ne vais plus me laisser faire, je vais remonter quoi qu’il arrive ! Bisous ❤
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Parfois je rêve de ne rien planifier, de déchirer mes nombreuses listes surtout quand ça stagne mais je me rends compte que ces listes sont mes béquilles. Je finis parfois par faire autre chose que ce qui est noté mais c’est bien aussi…..
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J’ai tenté, j’avais probablement besoin de cette période de non-planification. Mais j’ai l’impression de m’être retrouvé encore plus à la dérive, au final… Comme toi, je pense que ces listes sont des béquilles, des fils conducteurs. Il faut simplement trouver le juste équilibre, ne pas se mettre la pression en voulant les suivre à tout prix et s’accorder la liberté de prendre des chemins de traverse de temps en temps 😉
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Toucher le fond et donner un coup de pied au fond de la piscine : toute l’histoire de ma vie ! Ce moment où tu te dis « stop » est salutaire… parce que oui, c’est marche ou crève et on ne va quand même pas crever 😉
Bisous et big hug virtuels ❤
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