Il y a des livres qui n’arrivent pas dans votre vie par hasard, des livres qui vous apportent les réponses dont vous aviez besoin à ce moment précis ou qui éclairent votre chemin. La Terre est ma Demeure, l’autobiographie de Thich Nhat Hanh, est de ceux-là.
Jusque-là, je ne connaissais de ce moine bouddhiste que des citations que je croisais régulièrement dans des articles sur la pleine conscience ou sur Calm, l’application que j’utilise pour méditer. J’ignorais qu’il était né au Vietnam, qu’il en avait été exilé pendant la guerre et qu’il était venu fonder en France une communauté appelée le Village des Pruniers.
J’ai découvert dans ces pages quelqu’un de profondément humaniste qui a mis la pleine conscience au cœur de sa vie. Le livre est rédigé sous forme de chapitres très courts (1 à 2 pages la plupart du temps) qui sont autant de perles de sagesse. Thich Nhat Hanh nous explique par exemple comment ses rencontres avec des soldats français ou américains l’ont aidé à se mettre à la place des autres et à développer son empathie. Il est beaucoup question de percevoir l’autre, non pas comme un ennemi, mais pour ce qu’il est : un être humain qui souffre, avec ses peurs et ses doutes, comme nous.
Thich Nhat Hanh nous explique aussi comment il pratique la pleine conscience au quotidien, sous forme de méditation assise ou de marche méditative, ou tout simplement en se concentrant sur sa respiration, quel que soit l’endroit où il se trouve. Et c’est ainsi, écrit-il, qu’il a trouvé sa véritable demeure :
« Votre vraie demeure est un espace que vous devez créer pour vous-même. Quand nous savons nous réconcilier avec notre corps, prendre soin de notre corps et relâcher les tensions de notre corps, alors notre corps devient une demeure confortable et paisible où nous pouvons revenir dans l’instant présent […] Quand nous savons générer les énergies de compréhension et de compassion, notre demeure peut devenir un lieu très confortable, très agréable, où nous pouvons prendre refuge. »
Ce paragraphe est extrait de l’avant-dernier chapitre intitulé « La vie est notre vraie demeure ». C’est probablement le passage qui a le plus résonné en moi, qui ne me suis jamais vraiment sentie chez moi nulle part. Moi qui ai toujours du mal à profiter pleinement de l’endroit où je vis parce que j’ai toujours envie d’ailleurs, je me suis dit que dans le fond, j’avais tort de chercher à l’extérieur de moi ce sentiment d’être enfin arrivée « à la maison ». Mon corps est ma maison, peu importe l’endroit où il se trouve.
Si, comme moi, vous vous intéressez à la pleine conscience, n’hésitez pas à vous plonger dans La Terre est ma Demeure. C’est un livre court et facile d’accès, et je suis sûre que vous y trouverez vous aussi des passages qui vous parleront plus particulièrement. (Passages que j’ai d’ailleurs surlignés au marqueur fluo afin de les retrouver plus facilement – je n’hésite plus désormais à « désacraliser » mes livres pour mieux me les approprier !)
Un grand merci aux éditions Belfond qui m’ont envoyé cet ouvrage en service de presse.
Je vais mourir un peu en pensant aux marques de Stabilo rose et je reviens 😀
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J’avoue, j’ai pensé à toi en écrivant cet aparté ! 😀
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Monstre.
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mais comment sais-tu que le stabilo est rose ? 😉
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J’ai publié une photo d’un autre livre surligné avec du stabilo rose 😉 Mais j’ai utilisé un stabilo jaune pour celui-ci, lol.
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Sacrilège ! Je n’ai plus jamais écrit dans un bouquin (à part éventuellement pour un petit mot personnel à celui à qui je l’offrais) depuis que j’ai terminé mes études ! Cela dit, tu as bien raison, c’est TON livre, tu en fais ce que tu veux !
Je rejoins un peu son idée de mon corps est ma maison, dans la mesure où je me sens « chez moi » là où je suis (avec les gens que j’aime, c’est important pour mon équilibre). Je n’ai pas cette appartenance à un lieu comme certains peuvent l’avoir, l’important pour moi c’est d’être bien là où je suis, que ce soit mon quartier natal où je suis revenue vivre (hasard de la vie, ce n’était pas un choix délibéré même si j’apprécie aujourd’hui) ou dans les lieux où j’ai vécu auparavant. Autant je suis casanière (je n’ai pas la bougeotte/envie de pleine de voyage), autant je me fiche royalement d’habiter ici ou là (juste un bémol, je rêve quand même de finir mes jours en Bretagne)
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Je crois que mon problème à moi, c’est justement de ne pas être casanière ! J’ai du mal à rester plus d’un an ou deux au même endroit, sauf si je m’y sens vraiment bien. Et puis, j’ai toujours le sentiment de ne pas habiter du bon côté de l’Atlantique… Mais ça viendra un jour 😉 Je te souhaite une jolie retraite en Bretagne ❤
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Je vais essayer de le trouver et le feuilleter un peu. J’ai un peu besoin de m’ancrer malgré les vacances, je me sens un peu tumultueuse et soucieuse car comme toi j’ai du mal à ne pas me projeter sans cesse……
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Mais on apprend et on fait des progrès, petit à petit 😉 Je t’embrasse !
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