[Pensée positive] De l’importance de la gratitude

La semaine avait plutôt bien commencé, elle se termine en demi-teinte avec un début de rhume et une grosse crise de stress liée au boulot. Parfois, malgré tous mes efforts, mon perfectionnisme revient me pourrir la vie. Heureusement, il existe des solutions pour prendre du recul. Hier soir, j’ai emmené mon fils voir Ferdinand, et ce moment privilégié avec lui m’a fait un bien fou. Quand je l’ai déposé chez son père après le film, il faisait nuit, la lune était presque pleine et le ciel rempli d’étoiles était d’une beauté à couper le souffle. Je suis rentrée chez moi en me disant que tout était bien, et je me suis remise à bosser sereinement. Ce matin, cependant, je me suis levée d’humeur massacrante, et mon découragement n’a fait que grandir au fil de la matinée. Et puis, entre deux chapitres (je suis en pleine relecture du pavé de Fantasy que je traduis depuis 5 mois), j’ai fait un tour sur des blogs de déco, ça m’a fait penser à notre projet de déménagement, et ça m’a mis du baume au cœur.

Il existe toujours un moyen de prendre de la distance par rapport à nos émotions négatives. Bien sûr, c’est plus difficile que d’appuyer sur un bouton on-off, mais quand on se connaît bien et qu’on sait ce qui nous fait du bien, retrouver sa sérénité n’est pas impossible. Prenez les petits bonheurs par exemple. Vous pouvez être sûr-e-s que si je ne vais pas bien quand je m’assois pour rédiger ce billet hebdomadaire, après avoir passé en revue mon gratitude journal, je me sens beaucoup mieux.

Un ami magnétiseur a l’habitude de dire « l’énergie suit la pensée ». Et c’est tellement vrai ! Quand je focalise mon attention sur ce qui ne va pas, mon énergie s’écroule, et mon humeur plonge avec elle. Alors qu’à l’inverse si je mesure tout ce qui va bien, si je fais attention à toutes les petits instants heureux qui émaillent le quotidien, alors je me sens beaucoup mieux physiquement et moralement. Cela ne veut pas dire que je refuse de voir mes problèmes ou mes difficultés, simplement je ne leur accorde pas plus d’attention qu’ils n’en méritent, et j’ai bien plus d’énergie et d’optimisme pour les affronter. C’est aussi simple que ça… et c’est parfois très compliqué à mettre en oeuvre, j’en suis parfaitement consciente. Notre esprit résiste. Parfois je le soupçonne d’aimer ressasser nos soucis à n’en plus finir. Mais je ne me laisse pas faire et je repense à toutes les raisons que j’ai de me sentir bien par ailleurs. La gratitude est le meilleur antidote à la déprime et au découragement. Mais, quelque part, c’est un muscle qu’il faut développer au même titre que ceux de notre corps. C’est ce que je vous expliquais cette semaine en parlant du cercle vertueux de la gratitude. C’est un peu comme faire du sport, on n’a pas toujours envie de faire l’effort et on n’en voit pas forcément les bienfaits tout de suite, mais on mesure à la longue à quel point c’est important et bénéfique pour nous.

Et, vous voyez, rien que d’écrire tout ça, je me sens déjà mieux. Je traîne toujours mon début de rhume, évidemment, mais c’est quand même vachement plus facile de se remettre au boulot le cœur léger plutôt qu’avec des pieds de plomb 😉

Illustration trouvée sur Pinterest.