Depuis cet après-midi, après moins d’une semaine de répit, je croule de nouveau sous le boulot. Et j’ai bien failli craquer. D’ailleurs, pour être tout à fait franche, j’ai déjà craqué plusieurs fois au cours de la semaine dernière, parce que j’avais des soucis personnels et que je n’arrivais pas du tout à gérer ça toute seule. J’ai pleuré dans les bras de mes copines (que je salue au passage). Je me suis disputée avec mon amoureux, et ce n’était pas beau à voir (et il sait combien j’en suis désolée). Et j’ai passé presque deux jours entier au lit, ce qui ne m’était pas arrivé depuis… une éternité. Mais j’en avais besoin (et ça m’a permis de lire un roman de 500 pages en une journée, encore un truc que je n’avais pas fait depuis longtemps). Bref, la semaine qui vient de s’écouler a été riche en émotions de toutes sortes mais, au final, quand je me suis levée ce matin, j’avais le cœur léger et j’étais de nouveau optimiste et souriante.
Jusqu’à ce que, comme l’illustre si bien Nathalie Jomard, je me prenne une enclume sur le coin de la tête. Je savais déjà que j’allais passer les 15 prochains jours à corriger les erreurs de quelqu’un d’autre sur l’une de mes dernières trads, je ne pensais pas que j’allais devoir faire la même chose ou presque sur un autre fichier. J’ai bien failli perdre pied et je me suis demandé un instant si ce que je ressentais ne ressemblait pas à un début de burn-out.

Et puis, j’ai pris un peu de recul. J’ai respiré un bon coup, j’ai fait un planning (indispensable, le planning, dans ces cas-là) et j’ai bossé d’arrache-pied histoire d’avancer (et de me rassurer) sur une des trads en question. Puis j’ai mis en pratique l’une des techniques qui, jusqu’ici, m’ont toujours aidé à sortir la tête de l’eau.
Non, ce n’est pas la méditation. Vous avez déjà essayé de méditer quand vous êtes en proie à la panique et que vos pensées tourbillonnent follement dans votre tête ? Moi oui, et ce n’est pas génial. Au mieux, la séance ne sert à rien, au pire, elle aggrave les choses.
Non, la première technique qui marche à tous les coups, c’est la gratitude. Comme je vous l’ai déjà raconté ici, attraper mon journal et lister tout ce que j’apprécie en ce moment dans mon quotidien, ça m’apaise et ça me permet de me reconnecter à un profond sentiment de gratitude. Immédiatement, je me sens mieux et je peux prendre du recul par rapport à mes soucis.
La deuxième technique est plus étonnante, j’en parlais l’autre jour à Zenopia, c’est quelque chose que j’ai découvert en remplissant les états d’esprit du vendredi. Il m’arrive d’être d’humeur massacrante au moment de rédiger ce billet hebdomadaire et je ne me prive pas de l’écrire. Mais, quasiment à chaque fois que j’ai voulu l’illustrer par une image reflétant mon état d’esprit négatif, je me suis dit, en surfant sur Pinterest : « Non, mais, en fait, ce n’est pas moi. Ce n’est pas ça que je veux ressentir et ce n’est pas ça que je veux partager avec les autres. » Neuf fois sur dix, je finis par laisser tomber les images sombres pour revenir à des messages positifs. Et ça a un effet fantastique sur mon humeur : il m’est déjà arrivé de reprendre entièrement les états d’esprit, alors que j’étais prête à les publier et qu’il ne manquait plus que la photo, parce que tout à coup, j’ai pris du recul, je me sens mieux et je me rends compte que ma mauvaise humeur n’était, dans le fond, pas si grave. Honnêtement, je n’en reviens pas moi-même, c’est presque… magique.
Du coup, tout à l’heure, je n’ai pas attendu d’être à demain et d’écrire dans les états d’esprit que je me noyais dans le boulot. Je suis allée sur Pinterest et j’ai commencé à trier les images de mon tableau « Positive Thinking » parce que je voudrais en faire un sur la gratitude et j’en ai commencé un autre sur le self-love. Et je me sens déjà bien mieux. J’ai toujours le dos noué par le stress, mais j’ai les idées bien plus claires et le cœur à nouveau plus léger. Et je sais que demain, quoi qu’il arrive, je prendrai du temps pour moi. J’irai marcher parce que mon corps en a besoin et que je ne tiendrai pas le coup sinon. Et je prendrai du temps pour mes enfants, parce que ça fait des semaines que je rêve de faire une soirée cinéma avec eux à la maison et que je n’en ai toujours pas pris le temps. Je ne suis pas une machine, et si je veux donner le meilleur de moi-même, à la maison comme dans mon travail, il faut que je prenne soin de moi.
Et vous, avez-vous des techniques infaillibles pour prendre du recul et vous permettre d’aller mieux ?
Je t’envie tu sais…
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Si tu voyais le bordel dans ma tête, je suis pas sûre que tu m’envierais 😉 Bisous et plein de courage ❤
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Je m’arrête, je ferme les yeux et je respire profondément… je me recentre sur autre chose… en tout cas, j’essaye 🙂 Bisous
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Je suis tellement nerveuse (je sais, on dirait pas comme ça ^^) que j’ai du mal à appuyer physiquement sur pause, même avec la respiration. Mais je vais essayer, en pensant à toi 😉 Bisous
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Respirer m’aide, me promener aussi. L’air frais adoucit le chaos dans ma tête et mon corps parfois.
Tout comme pratiquer des affirmations positives.
Bonne journée.
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La promenade ce matin m’a fait du bien, en effet. Par contre, les affirmations positives, c’est presque mystique pour moi, je n’y arrive pas. Je n’y mets pas assez d’intention, sans doute. Mais c’est chouette si ça fonctionne pour toi ! Merci pour ta réponse et bonne journée à toi aussi 🙂
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Respirer profondément et aller marcher, même si ce n’est que pour faire le tour du pâté de maison..
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Oups, désolée, ton comm était passé dans les indésirables ! Moi aussi, ça me fait du bien d’aller marcher, surtout avec de la musique dans les oreilles…
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Tout pareil ! Comme toi dans les moments de crise, la méditation me frustre encore plus. Si j’ai le temps ; nager ou marcher – je réfléchis mieux et les mouvements répétitifs me calment. Mais quand j’ai traversé ma grosse crise de deuil saupoudré de burn out, j’ai aussi crée des tableaux Pinterest : Peace : Happy Corner / My Fairy Tale : c’était pour moi comme un méditation visuelle et c’était une des rares choses qui m’apaisait ( à part les gens bienveillants que j’aime). Et puis ce qui me fait du bien si je suis vraiment speed : respirer en conscience et faire les choses au ralenti (bien souvent on gagne du temps – va comprendre)
Bon week-end que j’espère sera reposant…..
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Faire les choses au ralenti, j’en rêve, en ce moment j’ai l’impression de tout devoir faire en urgence à cause du boulot… Bon week-end à toi aussi ❤
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