Self-Love

Juillet 2018

c83135179a853264471503040eca299f

Effréné. Chaotique. Stressant. Voici quelques-uns des adjectifs que je pourrais utiliser pour qualifier le mois qui vient de s’écouler.

Effréné, parce que je ne l’ai pas vu passer et je n’en reviens pas que nous soyons déjà aux portes du mois d’août. J’ai l’impression d’avoir passé ces quatre dernières semaines dans un tourbillon largement dominé par le boulot, qui a fait un retour en fanfare après avoir passé trois mois aux abonnés absents. Dire que je suis soulagée serait en-dessous de la vérité, car je me suis posée beaucoup de questions pendant cette période de chômage technique. Mais, d’une certaine façon, cette période angoissante a été un mal pour un bien, car elle m’a permis d’y voir plus clair dans mes envies. Je sais désormais que je veux construire mon avenir, et surtout mon présent, autour de l’écriture, et mon métier de traductrice en est, évidemment, un aspect important. Je me réjouis donc d’avoir reçu ce mois-ci non pas un livre mais trois, dont deux que je peux rendre dans des délais raisonnables. Et ça, c’est vachement chouette, même si j’aime aussi faire de la haute voltige 😉

Chaotique, parce que, du fait des vacances des enfants et des concerts de mon chéri, qui rentre tard dans la nuit, notre rythme de vie est complètement chamboulé. Je ne suis pas entièrement certaine que ça me plaise, mais c’est un moyen efficace pour apprendre à se laisser porter. (Be careful what you wish for, comme dirait l’autre.) Et ça nous réserve de jolis moments à deux au cœur de la nuit que je n’échangerais pour rien au monde. (Mais il arrive aussi qu’on s’écroule lamentablement à cause de la fatigue et de la chaleur, restons réalistes.)

Stressant, parce qu’il y a eu plein d’imprévus. Je n’ai jamais prétendu que se laisser porter par la brise tel un pissenlit dans le soleil couchant était facile. L’image est jolie, la réalité parfois beaucoup moins poétique. Nos nerfs, mis à rude épreuve par la fatigue et la chaleur (les suspects habituels), nous ont mené au clash à plusieurs reprises. Cela étant, nous avons vécu à quatre, les uns sur les autres, dans une toute petite maison aux volets clos, en ne sortant que le soir, et personne n’a étranglé personne, ce qui compte comme une victoire, pas vrai ? La bonne nouvelle, c’est que les loulous n’auront que quelques jours à tenir en août avant de passer deux semaines chez leur papa (où ils ont chacun leur chambre et la clim – je ne peux pas lutter) puis deux semaines en Bretagne (où ils ont chacun leur chambre et pas la clim, mais ça devrait passer, à moins que le climat breton décide de nous faire une mauvaise blague).

Plaisanterie mise à part, je garderai de juillet le souvenir d’un mois placé sous le signe de l’amitié, avec de belles rencontres (coucou à celles et ceux qui se reconnaîtront) et de chouettes sorties (notamment au festival d’Avignon, mais pas que). Et je suis fière de noter que j’ai réussi à méditer tous les jours, ce qui ne m’était pas arrivée depuis des mois (voire des années). J’ai été un peu moins régulière dans mes publications Instagram (le stress, la chaleur, la fatigue, tout ça, tout ça…), mais je compte bien remédier à ça au mois d’août (et envahir votre feed avec des photos de Bretagne) ! Et j’ai trouvé le temps d’écrire et de publier au moins un article par semaine en plus des traditionnels petits bonheurs et états d’esprit du vendredi (sans oublier le post du lundi sur Facebook). Bref, le bilan est plutôt positif, même si je n’aurais rien contre un mois d’août plus calme. La haute voltige, c’est bien, mais là, je suis prête à descendre du trapèze (ou du cheval au galop) pendant quelque temps 😉

Et vous, vous l’avez vécu comment, ce mois de juillet ?

Illustration trouvée sur Pinterest

4 commentaires sur “Juillet 2018

  1. Je ne l’ai pas vu passer… la reprise du boulot m’a fait zappé que le 21 juillet était férié… et j’ai même zappé le cadeau d’anniversaire de ma maman. Je crois que j’ai beaucoup lâché prise même si ce n’est pas encore parfait… Et puis, aussi, j’ai recommencé à passer de vrais moments à 2 avec mon barbare ❤
    L'amitié a aussi eu sa place… Bref, tout ça me semble plutôt positif 🙂
    Gros bisous Isabelle ❤

    Aimé par 1 personne

  2. Comme toi, je ne l’ai pas vu passer même si beaucoup plus calme que le tien.
    Finalement la chaleur en Belgique (parfois jusque 35/36°) c’est dur à supporter mais on savoure quand même vu les litres de pluie et de grisaille auxquelles nous sommes habitués.
    Je te souhaite un mois d’août plus calme mais tout aussi tendre car c’est bien ce que je retiens de ton billet : la tendresse et la complicité amoureuse, amicale, filiale….

    Aimé par 1 personne

    1. Je te comprends pour la chaleur. Mais justement, en digne fille du Nord, puis de l’Ouest (25 ans près de Lille et 4 ans en Bretagne), je souffre du manque de pluie ! Je me dessèche, là 😉
      Je t’envoie un peu de cette tendresse que tu évoques et je te souhaite un très joli mois d’août ❤

      J’aime

Laisser un commentaire