Feel-good movies #1 : Mamma Mia !

D’abord, soyons clairs, je suis une très grande fan de comédies musicales. Mamma Mia! avait donc toutes les chances de me plaire même si je ne suis pas, en revanche, une grande fan d’Abba. (Seulement voilà, le répertoire d’Abba, c’est un peu comme les chansons de Johnny, quand on l’écoute, on se rend compte qu’on connaît tout ou presque – en tout cas, c’est l’impression que j’ai eue en regardant le film !)

Ensuite, j’aime les comédies romantiques. Mamma Mia ! n’en est pas vraiment une, les pseudo-histoires d’amour servent surtout de prétexte aux tableaux chantés et dansés, mais avouez que Meryl Streep et Pierce Brosnan sont mignons tout pleins 😉

Les acteurs justement, parlons-en. Le casting est l’un des grands points forts du film, et la raison pour laquelle j’ai souhaité le revoir une deuxième fois d’ailleurs. (Mais je pourrais bien enchaîner rapidement avec un troisième visionnage, j’ai très envie de le montrer à mon chéri qui ne l’a encore jamais vu.) Évacuons tout de suite les choses qui fâchent, oui, Pierce Brosnan chante terriblement faux, et Meryl Streep n’est pas toujours très juste. Mais elle est si belle, si touchante, si lumineuse que je m’en fous complètement. (Je vous mets au défi de ne pas verser une petite larme devant son incroyable interprétation de « The Winner Takes It All », un morceau de bravoure comme je les aime !)

Autour d’eux, Amanda Seyfried est solaire (et possède probablement la plus belle voix du lot), Colin Firth et Stellan Skarsgard sont attendrissants et les deux copines de Donna, alias Meryl Streep, sont juste irrésistibles. Seulement, quand j’ai vu le film la première fois, je n’ai pas du tout reconnu Julie Walters, l’inoubliable Molly Weasley des films Harry Potter, qui occupe une place bien méritée au panthéon de mes acteurs anglais préférés (pas très loin derrière Bill Nighy et Maggie Smith, c’est dire l’estime que je lui porte). Et je ne connaissais pas encore Christine Baranski, car la série The Good Wife n’a envahi les écrans de télévision qu’en 2010. (Pour les fans de The Big Bang Theory, Christine Baranski est aussi l’interprète de la mère de Leonard.) Honnêtement, les deux actrices portent une grande partie de la bonne humeur du film sur leurs épaules, et je me suis régalée en les redécouvrant dans ces rôles-là. (Merci à mon ami Geek Man, qui m’a donné envie de revoir Mamma Mia ! grâce à sa chronique du deuxième volet, que j’ai très envie d’aller voir au ciné, du coup.)

Si vous aimez les comédies musicales, les histoires d’amour improbables et les décors paradisiaques, ce film est fait pour vous. Et si vous avez juste besoin d’une dose de soleil et de bonne humeur, ce film est aussi fait pour vous, même si vous n’aimez pas forcément les chansons d’Abba. Longtemps après la fin du générique, j’avais encore envie de danser et de chanter. Vous l’aurez compris, Mamma Mia ! est un antidote idéal à la morosité 😉