Les petits bonheurs

Les petits bonheurs et les petites victoires #9

Le stress accumulé depuis trois semaines à cause du confinement et du boulot a fini par me rattraper et m’exploser à la figure hier. J’ai donc failli ne pas rédiger ce billet et puis, avec le recul, je me suis dit que ça aurait été dommage parce que la semaine qui vient de s’écouler m’a tout de même offert de très jolis moments, dont une très chouette soirée en amoureux (un petit dîner devant la cheminée qui avait des allures de pré-réveillon de Noël).

J’ai eu le plaisir de recevoir le Moon Journal et les cartes qui accompagnent la formation Happinez « Vivre avec la lune ».

Après bien des péripéties, UPS est enfin venu chercher le colis destiné à une amie américaine.

Je suis soulagée que ma nouvelle traduction se passe aussi bien. Oui, c’est dense et je ne vais pas chômer, mais l’écriture est fluide et mon travail s’en trouve facilité, ce qui me fait énormément de bien après les dix jours de galère que j’ai connu en début de mois.

Je suis contente d’avoir publié les chroniques d’Hamnet et du Chien tête en bas, il ne me reste plus qu’à rédiger celle du roman graphique sur Anaïs Nin (dans le courant de la semaine) et je serai à jour.

J’ai vu deux épisodes de Gilmore Girls qui m’ont, par moments, fait rire aux éclats (et ça fait un bien fou).

Avec le retour du froid, les nuits sont limpides et les étoiles et la lune sont magnifiques.

J’ai passé une demi-heure au téléphone avec mon père et sa compagne ❤ Et quand une amie a manifesté son intérêt pour le livre de tarot écrit par ma mère (coucou Sand), mon père en a retrouvé un exemplaire et me l’a envoyé dans la foulée.

J’ai été touchée par l’accueil que vous avez réservé à ce post sur Facebook.

J’ai apprécié à sa juste valeur ma première journée off depuis bien longtemps : grasse matinée, collage dans mon BuJo, petite promenade au soleil en amoureux, pâtisserie, lecture, câlins avec le chat… Vivement le week-end prochain que je remette ça 😉

Et vous, que retenez-vous de la semaine qui vient de s’écouler ?

10 commentaires sur “Les petits bonheurs et les petites victoires #9

  1. Je devrais noter ces petits instants bonheur régulièrement car je ne m’en souviens tant tout defile trop vite.
    Mon colis UPS j’ai ete le remettre a un endroit qui le reprenait; incapable de trouver les identifiants et compte UPS du magasin ou cela devait etre retourne… 🙄 LOL
    Des petites balades avec Muppet, des thés faits a ma maman pour l’aprem, des gamins qui me demandent, m’envoient des textos pour leur exos et du soleil sont venus égayés cette semaine.
    Tout va trop vite; pas le temps de se poser, de réfléchir, de rêver ni de penser a Noel qui approche a grands pas et ou je n’ai rien prepare/pense…. bientot j’espère!
    Excellente semaine. « Travaille » bien comme je dis a mes eleves 😀
    Bizzzz

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    1. Je suis tellement d’accord avec toi sur le fait que tout va trop vite ! Regarde, j’ai mis 8 jours à répondre à ton commentaire ! J’espère qu’avec les vacances de Noël, on va pouvoir souffler un peu… Je nous le souhaite en tout cas ! Bon courage et belle semaine ❤

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  2. Bonjour Isabelle! Tu as bien fait d’écrire ce billet! J’ai vu l’autel à ta maman sur Insta: dingue comme tu lui ressembles! J’aime aussi l’illustration ci-dessus qui me fait penser à mon propre bureau et à mon propre carnet. Comme le chantait de sa voix aigrelette Julien Clerc: J’aime j’aime j’aime!

    Ces jours-ci je suis un peu comme une taupe (cela me rappelle une nouvelle de Kafka, pour te dire…) qui de temps en temps, en parcourant inlassablement des tunnels bien sombres, tombe sur une pépite. Alors elle creuse creuse creuse de ses petites pattes, pour bien la dégager. Le week-end dernier je me suis soudain dit que je devais me délester de tous mes soucis, comme on met un bagage à la consigne et qu’on oublie. C’est trop lourd.

    La première pépite date de ce matin: je viens de faire le tour d’un parc à la pelouse détrempée, sous un ciel « bas et lourd qui pesait comme un couvercle » pour citer Baudelaire, avec une amie que je n’avais pas vue depuis janvier et qui vit entre Londres et la Provence. La voir était sympa bien sûr… mais ce que j’ai le plus aimé c’est qu’elle me dise: « je te verrais bien à Avignon ». Et l’espace d’une seconde j’ai « vu » les murailles de la Cité des Papes se dresser devant moi, les rives du Rhône, la gare TGV quand on descend de l’Eurostar et qu’on est happés par la chaleur, je me suis souvenu du bonheur de retrouver mes amis tout bronzés au bas de l’escalator, près de la boutique l’Occitane, et j’ai pensé à toi bien sûr ! Une vision paradisiaque dans le froid de novembre !

    Lundi dernier j’ai eu la chance de vivre un moment très émouvant, dans un autre parc. Déjà, ce qui est bien, une vraie victoire, c’est que je commence à aimer ces sorties au parc. Depuis mars je m’assois sur un banc particulier. Il n’a pas une vue formidable (une haie) et derrière il y a un petit canal à l’eau verte peu ragoûtante en été (aujourd’hui cette eau est cristalline et je ne me lasse pas de photographier les reflets qu’y font les arbres qui le bordent). Ce banc est séparé par un accoudoir et dès le printemps un arbre l’ombrage à moitié, ce qui fait que quand le soleil tapait fort je passais mon temps à changer de place. Donc lundi, il faisait beau et chaud. Mon banc était inoccupé. J’ai accéléré le pas pour doubler les joggeurs et les mamies à toutou… Des jardiniers s’affairaient à planter un arbre devant mon banc. Et puis un photographe est arrivé. Et quelques personnes se sont réunies en cercle devant. L’une d’elle est venue me demander « si je connaissais Chris ». En fait, je n’avais pas remarqué la plaque dorée toute neuve sur le banc, en son nom. Cet arbre était planté en son souvenir. Elle avait 60 ans. J’ai dit à son amie que j’aimais ce banc et elle m’a dit « au printemps prochain tu auras la chance de voir cet arbre fleurir. » J’avais la gorge serrée. Hier, dimanche, je suis de nouveau retournée m’asseoir sur ce banc. J’écoutais mes chansons en mode aléatoire quand « Dors » de Clara Luciani a résonné dans mes oreilles. Je ne savais même pas que je l’avais sur ma playlist! J’ai pleuré d’émotion en entendant les paroles suivantes: « J’ai dessiné, tu sais/Un arbre, une forêt/Pour qu’à l’ombre des cyprès/Tu puisses reposer ». Je ne serai jamais seule sur ce banc, je pense.

    J’ai aimé le fou rire que j’ai eu en écoutant le dernier album de Dominique A, dans ce parc justement , et notamment « Un endroit mystérieux » : « C’était un endroit mystérieux/Au bord du fleuve, un banc de sable/Passé le sol marécageux/Où se convulsaient de grands arbres » (je regardais le tronc des arbres autour de moi) et il répète plusieurs fois, d’une voix de plus en plus sépulcrale: « On se retrouvait à neuf heures ». Et puis j’ai écouté la pire des chansons sur le pire des albums live de Mathieu Chedid où Joey Starr éructe dans un flot de guitares assourdissantes. J’ai eu un de ces fous rires!

    J’ai aimé me réveiller en pleine nuit avec dans la tête « Waf » de Julien Doré, le Tiste Cool Remix où les choeurs font « Oh la la » d’une façon très drôle.

    J’ai adoré craquer sur toutes les friandises qui me faisaient de l’oeil et dont je me privais depuis des mois. Je n’étais jamais allée auparavant dans un supermarché un dimanche après-midi… mais là c’était adieu légumes et soupes et bonjour brioche, mince pies et crème au Courvoisier, diverses tablettes de chocolat, des biscuits de Noël, une tisane au curcuma (à faire infuser 15 minutes)… Mais rassure-toi, ce sera consommé à petit-feu! Un coup de folie gourmande qui m’a fait du bien!

    C’est avec une joie sans nom que j’ai reçu une floppée de markers couleurs lilas, pomme, bleu de Prusse… (j’ai voulu compter mes markers, j’ai dû m’arrêter tant j’en ai…. et j’en veux encore!) et j’ai adoré dessiner un beau cheval gris pommelé dans son pré, à partir d’une photo envoyée du Morbihan par une amie.

    Somme toute, c’était pas mal… Et merci de ton billet qui peut permettre à une petite taupe de sortir le bout du museau de son tunnel.

    Belle semaine à toi! Je t’embrasse! « Je te verrais bien à Avignon », dis donc!

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    1. Moi aussi je te verrais bien à Avignon ! Rendez-vous devant la boutique l’Occitane 😉 Merci infiniment pour le partage de ces pépites, j’ai eu l’impression d’être assise avec toi sur ce banc et de voir et d’écouter à travers tes yeux, tes oreilles et tes mots. Régale-toi bien de toutes ces gourmandises, tu as eu bien raison de te faire plaisir, et je souris en pensant au plaisir qui doit être le tien pendant que tu dessines avec tes nouveaux marqueurs (enfin, plus si nouveaux vu le temps que j’ai mis à répondre ! ^^)
      Je t’embrasse ❤

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  3. Coucou mon amie,
    C’est plus qu’un intérêt. J’ai du mal à l’expliquer ici mais c’est comme un appel, une connexion, un honneur, au delà de ce que ta maman a écrit, je suis sûre qu’il y a un message important. Depuis que j’ai vu sa photo sur ton post, je la sens à mes côtés. Elle a quelque chose a me dire c’est évident.

    Bon je me calme et je m’en vais me préparer pour le boulot lol
    Plein de bisous !!

    Aimé par 1 personne

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