
France, 1714 : dans un élan de désespoir, une jeune femme conclut un marché digne de Faust afin de vivre éternellement. En échange, elle est condamnée à être oubliée de tous. Ainsi commence la vie extraordinaire d’Addie LaRue, une aventure éblouissante qui se déroule sur bien des siècles et des continents, à mesure que la jeune femme apprend à contourner la malédiction pour marquer le monde de son empreinte. Tout bascule lorsqu’au bout de 300 ans, Addie rencontre un jeune homme dans une librairie paumée, et il se souvient de son nom.
J’ai un gros problème avec ce roman. Les 200 premières pages m’ont paru interminables, et j’ai bien failli l’abandonner. Mais j’étais suffisamment intriguée par le postulat de départ, je voulais tellement savoir pourquoi Henry le libraire se souvient d’Addie alors que tout le monde oublie tout le temps son existence, que j’ai continué ma lecture. Et j’ai bien fait, puisque j’ai lu les 200 dernières pages quasiment d’une traite.
J’ai adoré Henry, un personnage que j’ai trouvé infiniment touchant, et j’ai commencé à apprécier Addie à partir du moment où ils se rencontrent. Leur histoire a un côté magique (et pour cause), et j’ai adoré tout ce qu’ils vivent ensemble jusqu’au dénouement du roman. En revanche, les chapitres qui se déroulent dans le passé m’ont paru insipides, le côté historique n’étant qu’un décor sans épaisseur ni importance. J’ai aimé qu’Addie joue au chat et à la souris avec le dieu obscur qui l’a damnée, mais j’aurais préféré que ce dernier soit plus développé, car c’est un personnage intéressant qui se trouve presque réduit à un rôle de faire-valoir. C’est dommage, il méritait bien mieux.
Il me restera de ma lecture des jolies tournures de phrase (« Ne prie jamais les dieux qui répondent après la tombée de la nuit ») et des images lumineuses d’Henry et Addie qui savourent tout ce que la vie a de plus beau à offrir. Il me restera aussi le regret d’un récit bancal qui se cherche et qui n’est pas parvenu à me charmer complètement.
La lecture de ce livre me permet de valider une des catégories du Pumpkin Autumn Challenge 2020, « Les supplices de la belladone » dans le menu « Automne frissonnant ».
Je suis toujours tentée, mais j’avoue que 200 pages interminables, ça fait beaucoup… Heureusement que la suite semble largement compenser la lenteur des débuts !
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Disons que je ne suis pas la seule à m’être ennuyée au début et à avoir trouvé les parties historiques inintéressantes. Tu sais, on dirait que l’autrice n’a pas su choisir quel était l’objet de son histoire. Addie elle-même ? Sa relation avec Henry ? Sa relation avec le dieu obscur ? En tant que lecteur/lectrice, on ne sait pas trop, c’est pour ça que j’ai trouvé le bouquin bancal. Le pire, c’est que je ne vois pas trop comment elle aurait pu amener autrement la 2ème partie qui est bien meilleure… Bref, ce livre me laisse perplexe ! ^^
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Merci pour les précisions !
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Avec plaisir 🙂
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En tout cas tu as splendidement réussi ton challenge de lire plus ! Tu es inarrêtable 🙂
Moi je suis d’une lenteur depuis quelques temps ….. mais je connais les causes et j’y travaille .
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J’ai eu de longues périodes sans lecture, je suis sûre que tu vas retrouver le temps et le goût de lire le moment venu ❤
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