
Wintering est une méditation poignante et réconfortante sur les périodes creuses de notre vie, ces moments où nous devons laisser le monde à notre porte et nous replier sur nous-mêmes pour nous soigner et prendre soin de nous. Katherine May nous montre comment traverser ces périodes au mieux en étant conscients que, comme les saisons, nos hivers et nos étés ne sont rien d’autre que les fluctuations naturelles de l’existence.
Intriguée par la description de ce livre, son sous-titre (Le pouvoir du repos et du repli sur soi dans les moments difficiles) et le commentaire enthousiaste d’Elizabeth Gilbert, je me suis plongée dans ces mémoires en espérant qu’elles soient aussi éclairantes que celles de Liz, justement, ou encore de Glennon Doyle. Malheureusement, ce n’est pas le cas.
Dans l’ensemble, je suis d’accord avec Liz Gilbert, c’est « vraiment un bel ouvrage », d’autant que l’édition poche en VO est magnifique. Et je ne peux pas dire que je n’ai pas apprécié ma lecture, bien au contraire. Je suis d’ailleurs certaine de me replonger dedans l’hiver prochain, ne serait-ce que pour ses splendides descriptions de nature dans ce que nous avons coutume d’appeler « la mauvaise saison ». Wintering nous invite à aimer l’hiver sous toutes ses formes, et cet aspect-là m’a beaucoup plu.
Mais il manque quelque chose, à mes yeux, pour en faire une vraie réussite. Certes, l’autrice nous dit, au début du texte, que cette méditation sur l’hiver (et toutes ces périodes que nous pourrions qualifier d’hivernales dans nos vies) lui a été inspirée par les problèmes médicaux et professionnels que son mari et elle ont rencontrés à un moment donné, ainsi que par le fait qu’elle a dû déscolariser son fils de 6 ans parce qu’il souffrait de phobie scolaire. Mais j’ai trouvé qu’elle ne traitait pas ces questions suffisamment en profondeur.
Katherine May s’appuie également sur le témoignage de nombreuses personnes de son entourage, et si ces expériences différentes de la sienne sont très intéressantes, là aussi, j’aurais aimé qu’elle creuse davantage. J’aurais souhaité lire plus d’anecdotes personnelles, de sa part ou de celle des personnes interrogées.
Peut-être que je ne l’ai pas lu au bon moment. Le printemps était déjà là, et je ne me retrouvais pas forcément dans les problèmes évoqués par l’autrice, alors que je me suis complètement identifiée aux propos de Liz Gilbert dans Mange, prie, aime ou de Glennon Doyle dans Untamed. Donc, en l’état, je peux simplement dire que j’ai trouvé Wintering intéressant mais qu’il m’a manqué un petit truc en plus, une étincelle, pour en faire un livre incontournable.
J’ai lu ce livre dans le cadre du Blossom Spring Challenge au printemps dernier. Cette lecture m’a permis de valider la catégorie « L’envol du papillon » (Feel good / Développement personnel / Réflexion / Essais) dans le menu « Un vent d’air frais ».
Intéressante lecture Isabelle. Merci beaucoup pour ce partage !!
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Avec plaisir 🙂
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Merci pour ton partage. La thématique était pourtant très intéressante…
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Franchement, ça se lit bien, hein, et ça reste intéressant, c’est juste que ça m’a laissée sur ma faim.
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