Culture

[Lecture] Evan Dorkin et Jill Thompson – Mal de chiens (Bêtes de somme #1)

Ce qu’il y a de bien avec les challenges littéraires, c’est que ça permet de sortir de sa zone de confort tout en faisant baisser sa PAL. Oui, bon, je triche un peu, Mal de chiens (Bêtes de somme #1) n’était pas vraiment dans ma PAL, je suis allée le chercher dans la bibliothèque de ma fille. Mais j’ai décidé d’acheter moins de livres neufs cette année, donc c’est une bonne façon de respecter cette résolution. Et je suis bel et bien sortie de ma zone de confort, car je n’aime pas l’horreur à la base, or cette BD est indéniablement horrifique et sanglante. Mais elle correspondait parfaitement à au moins trois catégories du Cold Winter Challenge, alors je me suis plongée dedans et, au final, je ne le regrette pas.

Lorsque des événements surnaturels commencent à se produire dans les environs de Sommers Hill, chiens et chats de la ville s’enfoncent dans les profondeurs de la forêt pour éclaircir ce mystère. Entre esprits maléfiques, animaux zombies et jeunes garçons pas si inoffensifs qu’ils ne le paraissent, ces investigateurs du paranormal, au péril de leur vie, vont avoir un mal de chien à mener l’enquête… 

Si vous n’aimez pas l’hémoglobine, passez votre chemin, le sang coule à flots. Dans l’ensemble, les histoires sont très sombres et ne se finissent pas toujours bien. Honnêtement, Sommers Hill, petite ville américaine en apparence très tranquille, n’a rien à envier à Sunnydale, à se demander si elle n’est pas construite sur une bouche de l’enfer, elle aussi…

Heureusement, nos héros à quatre pattes veillent au grain pour protéger leurs humains. Ils sont tous hyper attachants, qu’il s’agisse de Dobey le doberman trouillard, Carl le carlin râleur, Bégueule le beagle, Cador le husky courageux ou Sans-famille, le chat roux hyper pragmatique qui tire souvent d’affaire ses copains canins. Et comme vous l’aurez deviné en découvrant leurs noms, le scénariste Evan Dorkin fait preuve de beaucoup d’humour, ce qui apporte une touche de légèreté bienvenue aux aventures cauchemardesques des « sages bergers ».

J’ai beaucoup aimé aussi les dessins à l’aquarelle de Jill Thompson, qui rendent parfaitement la personnalité de chaque animal et nous inspirent, selon les situations, de la tendresse, de l’effroi ou de la répulsion. (Vous ai-je déjà dit que certaines scènes sont particulièrement sanglantes ?)

Donc, voilà, à la base, ce n’est pas ma tasse de thé, mais j’ai au final passé un bon moment en compagnie de ces animaux drôles et courageux et je lirai certainement la suite de leurs aventures à l’occasion.

Cette lecture me permet de valider une des catégories du Cold Winter Challenge 2021, « Père Fouettard », dans le menu « Hiver sombre ». Comme je le disais, Sommers Hill m’a fait penser à la Bouche de l’Enfer, et nos héros affrontent les forces obscures à toutes les pages ou presque !

2 commentaires sur “[Lecture] Evan Dorkin et Jill Thompson – Mal de chiens (Bêtes de somme #1)

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