
J’avais très envie de participer au nouveau challenge de Susannah Conway, December Reflections, afin de passer en revue, tout au long du mois de décembre, l’année qui vient de s’écouler. Je n’étais pas certaine de le faire sur Instagram, mais je comptais poster ici un billet par semaine, comme je l’avais fait pour le challenge August Break. Et puis, comme je vous le confiais avant-hier, j’ai perdu mon père le 1er décembre. Autant dire que cela a complètement bouleversé la donne et que cela va forcément influencer le regard que je porte sur 2022. Mais je pense que cela n’en rend ce bilan que plus nécessaire et j’ai décidé de me lancer malgré le retard accumulé, retard que je compte rattraper tout au long de cette semaine. Si vous souhaitez m’accompagner et répondre à une ou plusieurs questions, je vous invite à participer dans les commentaires, sur Instagram ou sur votre blog en me laissant un lien pour que je puisse vous rendre visite !

A l’heure où je prends cette photo, j’ai l’impression que le temps a suspendu son vol. Nous nous sommes échappés de l’hôpital afin de respirer un peu, mais mes pensées sont restées là-bas, au chevet de mon père. Je ne le sais pas encore, mais, tout à l’heure, je regarderai le coucher de soleil derrière les stores aux fenêtres de sa chambre, et ce sera son dernier. J’ai passé une bonne partie de l’année à renouer avec la petite fille que j’étais. Au cours de ma thérapie, je lui ai parlé, je l’ai rassurée, je lui ai demandé de me rappeler cette vivacité et cette curiosité qui étaient les nôtres avant que la vie nous abîme. Et voilà que l’un des piliers de notre existence est en train de disparaître. Elle n’en revient pas, et moi non plus.

Au mois d’août, j’avais choisi de vous montrer ma tasse Wacky Woollies, ces moutons irlandais délicieusement décalés. J’aurais pu remettre la photo de mon dernier coup de cœur, le mug Halloween de Caro from Woodland, mais je profite de notre séjour dans la maison de mon père pour photographier cette tasse qu’il utilisait très souvent. Elle vient du Kazakhstan et lui avait été offerte au début des années 1990 par les personnes avec qui il travaillait sur place. Il s’est rendu à de nombreuses reprises dans ce pays dans le cadre d’une collaboration entre la banque nationale kazakhe et un grand groupe français d’imprimerie. Le mur de Berlin était tombé en direct à la télévision quelques années plus tôt, et nous pensions tous que c’était le début d’une nouvelle ère pour les anciens pays du bloc soviétique. Cette année, Poutine s’est chargé de nous montrer qu’on avait tort…

C’est dur de choisir, d’autant qu’il reste 17 jours avant la fin de l’année et que j’espère encore faire de belles découvertes. En ce qui concerne la qualité pure, tant au niveau de l’écriture que de la traduction, mon cœur balance entre Un bûcher sous la neige et Betty. Mais il m’a fallu une certaine forme de courage pour aller au bout du second, c’est pourquoi je choisis le premier, qui m’a apporté un immense plaisir de lecture.
Très bonne idée Isa!
Je suis contente de découvrir tes photos, la tasse est splendide.
Si seulement nous savions ce que l’année nous réserve. La petite fille a grandi et surtout tu as retrouvé cette connexion avec elle. Tes fondations sont peut-être plus solides pour faire face à la perte de ton papa. En tous cas, je te souhaite de la douceur pour cette fin d’année et beaucoup d’amour pour t’accompagner.
Des pensées ❤❤
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Je pense aussi que ça va m’aider à faire face. Merci pour tes bons vœux, je te souhaite une très douce fin d’année moi aussi ❤
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bonjour, comment vas tu? de belles photos que tu nous dévoile. passe un bon mercredi et à bientot!
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Merci ❤ Bonne soirée 🙂
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Belles photos et mots touchants Isa, bonjour! Cette année j’ai beaucoup regardé de photos de moi enfant, ado, jeune fille… j’ai essayé de communiquer avec ces images par l’écrit et quel bien cela m’a fait! J’ai regardé leurs yeux, les miens, en me demandant ce qu’ils voyaient alors, ce qu’ils enregistraient, j’ai sondé mon cœur et mon esprit… des bribes de souvenirs remontent peu à peu comme des bulles d’air… mais ce n’est pas grave qu’ils soient incomplets. C’est un appel d’air. J’ai l’impression de venir de quelque part, j’aime particulièrement cette jeune fille de 19 ans, dont je ne sais plus grand chose… elle vivait des choses pas simples du tout, son monde avait explosé en l’espace de 4 ans, elle avait perdu tous ses repères, elle me fascine. J’en suis venue à me dire qu’on a toujours cette flamme du début en nous mais que la vie et ses aléas, l’étouffe ou même nous, comme par mégarde, nous n’en prenons pas soin. Il faudrait être la vestale de notre feu intérieur, du souffle de vie. La lignée c’est important, s’inscrire dans sa propre lignée, c’est nécessaire pour affronter les défis que la vie nous lance.
Je t’embrasse très fort.
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« Il faudrait être la vestale de notre feu intérieur, du souffle de vie. » J’aime beaucoup cette image, merci ❤ Moi aussi, je t'embrasse très fort !
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Disons que je prendrais volontiers la photo du 3 décembre pour me rendre dans celle du 1er décembre, je m’installerais dans un joli B&B avec la photo du 2 décembre à la main. Le combo du bonheur !
Je t’envoie beaucoup de douceur et de réconfort de mon nord glacial.
Je t’embrasse fort
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Je nous vois bien dans un joli B&B breton, une sorte de « girls’ trip » pour décompresser. Je suis sûre qu’on aurait plein de choses à se raconter, tout en se laissant mutuellement plein d’espace pour méditer et se reposer ! Moi aussi, je t’embrasse fort ❤
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J’aimerais vraiment beaucoup ! Je crois que j’ai vraiment besoin de quitter ma routine ! Ce serait drôlement chouette de te rencontrer. Moi aussi je t’embrasse fort.
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Alors il faut garder cette idée dans un coin de notre tête jusqu’à ce qu’on puisse la réaliser 😉 ❤
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