Un nouveau mouvement est en pleine expansion : celui de la sorcellerie moderne. Celle qui s’adapte au monde dans lequel nous vivons, aux changements de la société, des mentalités, aux nouvelles générations qui sont en train, doucement mais sûrement, de modifier complètement la face du monde. La sorcellerie est un moyen de rendre sa vie plus chouette, de reprendre le pouvoir, d’agir sur tout un tas de choses. Pourquoi ça ne devrait être réservé qu’à une élite ? Cet ouvrage est un point de départ. Je vais vous donner des clés, des pistes, des idées et ce sera à vous d’en faire ce que vous voudrez pour adapter votre pratique à votre personnalité. Osez, car ce pouvoir est le vôtre.
J’ai eu la chance de gagner ce livre sur Instagram (merci aux éditions Pygmalion) et je m’en réjouis car je suis de plus en plus fascinée par les personnes qui se définissent comme des sorcières modernes. Qu’est-ce donc que la sorcellerie pour elles ? Quelle place occupe-t-elle dans leur vie et comment la pratiquent-elles au quotidien ? Autant de questions auxquelles Jack Parker apporte des réponses claires et non dénuées d’humour. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, au final, ce que j’ai préféré, ce sont ses anecdotes personnelles.
Mais ce livre n’est pas une autobiographie. Sous-titré « Grimoire de sorcellerie moderne », il se veut avant tout être un guide pratique permettant de s’initier à la sorcellerie en toute sécurité – l’autrice ne cesse de recommander la prudence aux lecteur.ice.s (concernant notamment les ingrédients à utiliser) et les encourage à faire preuve de discernement, ce que j’ai apprécié. On y trouve des tables de correspondance, l’explication des sabbats, la présentation des éléments. On y apprend comment créer un cercle magique, pratiquer différentes méthodes de divination et lancer un sort. Enfin, Jack Parker nous propose un certain nombre de sorts et de rituels dans lesquels on peut piocher à notre guise pour nous entraîner.
J’avoue, même si je trouve ça fascinant, je n’en suis pas encore là. Je crois très fort à l’importance des rituels et à l’intention qu’on y met, je porte des cristaux depuis que je suis toute petite et j’utilise le tarot et les oracles pour dialoguer avec mon inconscient. Pour autant, j’ai du mal à me considérer comme une sorcière – du moins autrement que comme une revendication féministe – et je ne me suis jamais lancée dans l’élaboration d’un sort parce qu’une certaine peur du ridicule me retient. Ce qui est idiot et relativement contradictoire, on en conviendra.
Mais bon, le jour où j’arriverai à surmonter cette appréhension, je ne manquerai pas de me replonger dans ce manuel. En attendant, je suis bien contente de pouvoir ajouter ce très bel ouvrage à ma bibliothèque. Car oui, en plus d’être intéressant, Witch, please est beau : les illustrations sont signées Diglee, la couverture est d’un bleu-violet magnifique et les pages sont dorées sur tranche. Il n’a donc pas volé son titre de grimoire moderne, et je le recommande à tou.te.s les apprenti.e.s sorcier.e.s ou les curieux.ses comme moi !
Note : 3/5
Cette lecture me permet de valider la catégorie « Reine des neiges » dans le menu « Yule » du Cold Winter Challenge 2022-2023 puisqu’elle correspond parfaitement aux mots-clé « femme de pouvoir », « féminisme » et « sorcière ».
Aujourd'hui je m'aime 
J’attendais ton avis avec impatience sur ce beau livre 🙂 Je l’avais acheté pour sortir de ma zone de confort mais je réalise que mon esprit cartésien a vraiment du mal à aller vers ce livre. Je pense donc le revendre mais j’ai aimé te lire.
Quant à la peur du ridicule, je pense qu’on la porte tous en nous, surtout quand on est sensible, mais elle n’a aucune raison d’être dans la mesure où l’important est d’être en accord avec soi-même. Alors j’espère que tu arriveras un jour à dépasser cette barrière si tu gardes en toi cette envie de créer un sort.
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Clairement, ce n’est pas un livre pour les esprits cartésiens – d’où ma propre résistance 😀
Merci pour tes encouragements, cette peur est d’autant plus étrange que la seule personne qui pourrait me trouver ridicule dans ces circonstances, c’est moi-même ! Mais on est parfois notre pire juge, n’est-ce pas ?
Je t’embrasse fort ❤
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En effet ! On est bien souvent plus dur avec soi-même…
Merci, je t’embrasse également ❤
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Et bien maladroite et distraite comme je suis, je ferais mieux de m’abstenir !
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C’est amusant, c’est souvent ce que je me dis aussi quand je lis ce genre d’ouvrahes : « je n’en suis pas là ».
Parfois, je me sens un peu sorcière sur les bords, je dis que j’en suis une pour m’amuser. Le fait de ne jamais bien entrer dans les cases, de ne pas être dans la norme pourrait m’y conforter et peut-être m’apporter un sentiment d’appartenance agréable mais je ne m’y reconnais pas vraiment ! Et au niveau pratique, ça ne me tente pas. J’ai quelques oracles aussi mais ce sont juste des petits rituels bien-être.
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L’important, c’est effectivement de s’écouter, de prendre ce qui nous correspond et de laisser le reste. Merci pour ton commentaire ❤
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