Culture

[Séries télé] Shrinking

Shrinking Apple TV Jason Segel Harrison Ford

Dans Shrinking, Jason Segel (l’inoubliable Marshall de How I Met Your Mother) incarne Jimmy, un psy qui perd pied depuis la mort de sa femme, un an plus tôt. Sa voisine Liz (Christa Miller) et son mentor Paul (Harrison Ford) ont dû prendre le relais auprès d’Alice (Lukita Maxwell), sa fille de 17 ans, qu’il a complètement négligée pendant qu’il noyait son chagrin dans l’alcool, la drogue et les femmes. Côté boulot, Jimmy ne supporte plus ses patients qui tournent en rond dans leur problèmes ; il finit par conseiller brutalement à une de ses clientes de quitter son mari abusif. Très vite, il abolit la frontière qui le sépare de ses patients, au mépris de toute éthique. Contre toute attente, cela marque le début de sa propre guérison. Il tente alors de se rapprocher de sa fille et de se réconcilier avec son entourage.

La bande-annonce et le casting me donnaient déjà très envie de découvrir cette série, mais j’ai été ravie de découvrir au générique les noms de Bill Lawrence et de Brett Goldstein, deux des responsables du succès de Ted Lasso (le premier en tant que créateur et le second en tant que scénariste et acteur). De fait, comme dans Ted Lasso, l’une de mes séries chouchous de ces dernières années, j’ai beaucoup ri et j’ai été très émue. Les personnages sont hyper attachants : j’adore Liz, la maman poule qui a du mal à donner un sens à sa vie, mais aussi Gaby (Jessica Williams), la collègue et meilleure amie de Jimmy, qui se cherche après son divorce. Harrison Ford m’a bouleversée tant il m’a rappelé mon père. Et si Jason Segel en fait parfois un peu trop, il est aussi, par moments, terriblement touchant.

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Cela étant, l’arc narratif de la patiente mariée à un abruti narcissique m’a laissée une impression de malaise. Je ne veux pas trop en dire pour ne pas vous spoiler, mais c’est ce qui m’empêche de considérer la série comme un coup de cœur. Entre comédie, drame et feel-good, Segel, Lawrence et Goldstein n’arrivent pas toujours à trouver le ton juste, et l’ensemble apparaît au final un peu bancal, avec certains sujets graves traités un peu trop à la légère, en tout cas dans cette première saison.

Malgré tout, je ne peux pas nier que j’ai passé de très bons moments devant Shrinking. Je regarderai la saison 2 avec plaisir, en espérant simplement que les showrunners arriveront à dissiper le malaise que j’évoquais plus haut. (Si ça tombe, le cliffhanger qui m’a dérangée à la fin sera très bien exploité ? Je l’espère en tout cas !)

4 commentaires sur “[Séries télé] Shrinking

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