Humeur

Cette semaine #27

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Je vais commencer à lire La Saison des feux de Celeste Ng. Non, ce n’est pas la nouvelle série de Reese Witherspoon qui m’a donné envie, ça fait un moment que ce livre me fait de l’œil en raison de ses excellentes critiques. (Je jetterai probablement un œil à la série après ma lecture.)

J’écoute l’enregistrement des répétitions de mon chéri avec son groupe qui rend hommage à France Gall. Evidemment, on connaît les chansons par coeur, et c’est une bande-son parfaite pour une soirée d’été en terrasse.

J’ai regardé Kingsman 2 (oui, bon, bof, c’est vraiment la même chose que le premier et, malgré Colin Firth et Elton John, le film ne m’a pas emballée plus que ça) et j’ai commencé Insecure, comme je vous le disais hier.

Je mange du concombre, des petites tomates, des radis, des grillades… Les saveurs de l’été !

Je suis un peu speed, tellement de choses à faire et si peu de temps ! Je m’efforce de concilier une vie sociale plutôt animée, été oblige, avec la grosse trad que je dois rendre mercredi et celle que je dois entamer dans la foulée. J’y arrive plutôt bien, mais le sommeil, c’est pour les faibles.

J’aime voir mes ami-e-s, c’était trop bon de revoir Kleo et l’Anglais, Romain et Lio, Sylvie et Morgus à cette soirée dans un vignoble du Gard, même si je n’ai pas pu consacrer autant de temps à chacun-e que je l’aurais voulu !

Je fais sans doute un peu trop d’excès (les bons repas, le rosé, le manque de sommeil), mais on n’a qu’une vie ! (Et ça rend la chaleur un peu plus supportable.)

J’envisage d’aller à Paris en septembre si la situation sanitaire le permet.

Je pense que c’est important de ne pas trop se prendre au sérieux, mais j’ai bien du mal à suivre ce sage conseil.

Je porte l’un de mes jolis pyjamas d’été car j’achève ce billet sur le fil après une journée passée entre ami-e-s.

J’ai envie besoin de repos.

Et vous, comment ça va ?

9 commentaires sur “Cette semaine #27

  1. Je lis le voyage de l’orfèvre et sculpteur Benvenuto Cellini à Paris sous François Ier. C’est gratiné car c’était un sacré loustic! Je l’adore et je pense lire ses Mémoires rocambolesques ensuite! Mamma mía! J’avais lu il y a quelques années le voyage du Bernin à la cour de Louis XIV, et j’avais adoré. Une scène m’est encore très vivace dans la mémoire: au Louvre on a ouvert devant lui (au Bernin) un coffre qui contenait tous les bijoux de la couronne. On a étalé devant lui tous les diamants, les rubis et les perles. Ce qui m’avait marquée c’est que la reine-mère et Louis XIV étaient là et en parlaient « with relish » et les présentaient avec gourmandise, plus comme des joujoux que comme des bijoux… Je me souviens que j’avais filé au Louvre, après avoir repéré où se trouvaient les appartements de la reine Anne d’Autriche (c’est le département des statues romaines aujourd’hui) et j’étais ensuite allée voir les bijoux de la couronne – ou ce qu’il en reste – et que cela m’avait donné du rêve à moudre pour longtemps!

    J’écoute un chanteur espagnol que je ne connaissais ni d’Ève ni d’Adam: Pablo Alboràn… et surtout ses deux chansons « Perdóname » et la merveille des merveilles « Peces de ciudad » que je veux apprendre par coeur. J’écoute aussi l’opéra Proserpine de Lully que madame de Sévigné mettait au-dessus de tous les autres de cet irascible artiste. Quel que soit l’opéra ou le compositeur, j’ai un faible pour Pluton, le dieu des Enfers. J’aime sa voix profonde, qui sort littéralement d’un gouffre…

    Je regarde (binge) la série hollandaise « The Adulterer ». Et sur la BBC, « A suitable boy », magnifique adaptation du roman éponyme de Vikram Seth, qui fait un malheur… ce feuilleton est d’une beauté et met l’eau à la bouche… les acteurs et actrices sont divins, les décors, la musique… on a l’impression de regarder des miniatures indiennes. Et à la fin on n’a qu’une envie, manger de l’agneau aux épinards, de l’aloo gobi, du riz pilau et une paratha.

    Je mange pour ne pas mourir de faim, mais c’est tout (j’ai de la marge!). Des radis roses, des toasts au chèvre chaud sur un lit de pesto, et du gazpacho.

    Je me sens bien même si j’ai mal partout à force de bosser devant mon ordi. Mais le moral est bon et la perspective de Paris me fait oublier tous mes petits bobos.

    J’aime les contacts avec l’éditeur de la revue où va paraître mon travail. Je dois envoyer une petite bio et un résumé de l’article. Cet article, c’est un grand pan de ma vie, et m’occuper de lui, trouver les mots pour qu’on le lise, tout en pensant à celui dont je parle à qui je ne veux pas manquer, c’est réjouissant et émouvant aussi.

    Je fais de longues balades virtuelles dans les musées espagnols, en particulier le Thyssen-Bornemisza de Madrid où je me vois déjà, en vrai. ¡Caramba!

    J’envisage, pour le reste du mois d’août, une fois en vacances, une autre forme de discipline que celle à laquelle je m’astreins en ce moment, qui alliera, à l’oisiveté la plus grande, un large éventail d’activités. Je peux rester sans rien faire, c’est presque ma pente naturelle, mais en même temps ce qui m’irrite le plus c’est de ne rien découvrir, et de tâtonner, de papillonner. Donc il va falloir canaliser tout ça, tout en faisant le loukoum au soleil, amorphe.

    Je pense que la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe, la plus singulière, la plus extraordinaire, la plus incroyable, la plus imprévue, la plus grande, la plus petite, la plus rare, la plus commune, la plus éclatante, la plus secrète jusqu’aujourd’hui, la plus brillante, la plus digne d’envie, va être de poser mes pieds sur le quai de la Gare de Nord.

    Je porte encore mon pyjama à 2h de l’après-midi car je travaille depuis 6h du matin… alors que je m’étais juré de faire comme Marguerite Duras qui, avant de se mettre à sa table de travail, faisait son lit et san toilette! Ô rage! Ô désespoir!

    J’ai envie d’être à Paris et de dire « Salut! il y a longtemps que tu attends? »

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    1. Tu sais que j’ai bien pensé à vous lundi ! 😀 J’espère que le moment était aussi émouvant que tu l’envisageais ❤ J'imagine aussi ton émotion et ton plaisir par rapport à la parution prochaine de ton article. Et je te remercie pour la description des séries que tu regardes ou des livres que tu lis, tu m'entraînes toujours avec toi dans des univers insoupçonnés !

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      1. Ce n’était pas émouvant, c’était naturel. Très sympa. Mais je ne réalise pas encore que j’étais à Paris à dire vrai. J’ai retrouvé mes marques, et j’ai encore l’image du Panthéon étincelant dans les yeux. Et si on me disait que je me suis assise dans le jardin du Luxembourg, je n’y croirais pas! C’était bien!!!!

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  2. Aaah mais tu me tentes triplement : France Gall la bande son de ma jeunesse, ton menu, et ce livre (à moins que je ne me laisse tenter par la série car j’adore Reese).
    Sinon long week-end à Paris comme il faisait trop chaud et les Parisiens peu respectueux des distanciations, on s’est promené au calme et j’ai plongé dans mes vieux journaux restés stockés là-bas et bien c’était très instructif. Et donc je te dirais que parfois il est bon de se prendre au sérieux (un peu) pour ne pas s’oublier…..
    Beau week-end et bisous

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    1. Alors, je viens de terminer le livre, et honnêtement, je te conseille de commencer par là ! Il est tellement bon que ce serait dommage de se gâcher le suspense en regardant la série avant. (Et j’hésite à la regarder d’ailleurs, trop peur d’être déçue, maintenant, et je me demande si ça peut vraiment apporter quelque chose à l’histoire.)

      Génial pour ton week-end à Paris !

      Je te souhaite une belle semaine et je t’envoie plein de bisous ❤

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