Pensée positive

La pensée positive, qu’est-ce que c’est ? #1

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Pour ce premier « vrai » article sur le blog, je souhaite vous donner ma définition de la pensée positive et vous dire aussi ce qu’elle n’est pas. J’avais déjà rédigé un billet là-dessus sur mon ancien blog, mais j’ai envie d’approfondir le sujet. (A tel point qu’en commençant à écrire, je me suis rendu compte qu’il y avait matière à le découper en plusieurs articles, parce qu’il y a beaucoup à dire !)

Oui, la pensée positive, c’est voir le verre à moitié plein. C’est se réjouir de ce que l’on a plutôt que de regretter ce que l’on n’a pas. J’ai la chance d’habiter dans une jolie petite maison. Certes, il faut un certain sens de l’organisation pour faire tenir 3 personnes (et parfois 4, dont 2 enfants qui grandissent), dans un espace relativement restreint, mais c’est jouable. Et oui, j’aimerais une pièce de vie plus grande et je n’aurais pas craché sur un balcon ou une petite cour. Mais j’adore ma chambre, j’adore vivre au cœur du village et, si j’ai besoin de prendre l’air, je fais cinq cents mètres et je me retrouve en pleine campagne. Pour un début, c’est franchement pas mal.

La pensée positive, c’est vraiment s’efforcer, dans chaque situation, d’en retirer au moins un élément positif, même si l’expérience, dans son ensemble, est éprouvante. Il y a 4 ans, je me suis pris la tête avec une de mes éditrices. Nous ne partagions absolument pas la même vision, et elle m’a retiré la série que j’étais en train de traduire. Dire que je l’ai mal vécu serait un euphémisme. Mais ce fut le coup de pied aux fesses dont j’avais besoin pour lâcher cette collaboration qui représentait une certaine sécurité financière mais dans laquelle je commençais à me sentir à l’étroit. Aujourd’hui, je traduis des livres passionnants pour des personnes avec qui j’aime travailler. Ce qui m’est arrivé est donc une très bonne chose, au final.

Mais la pensée positive, ce n’est pas de l’aveuglement, ni de la naïveté. C’est être parfaitement conscient que le monde ne tourne pas rond et c’est choisir, consciemment, d’espérer quand même. J’ai eu une discussion très intéressante avant-hier avec un ami. Je comprends son point de vue : rationnellement, il est tout à fait légitime de penser que le monde court à sa perte. Mais je ne peux pas me résoudre à croire une chose pareille. Ce n’est pas pécher par excès d’optimisme, c’est juste que je refuse de penser qu’on va rester là sans rien faire à attendre que le ciel nous tombe sur la tête. Alors je me retrousse les manches et je cherche activement des raisons d’espérer. Oui, 2016 a été une année extrêmement difficile pour tout le monde. Mais jamais les minorités n’ont fait entendre leur voix de manière si virulente, jamais les problèmes de notre société (racisme, misogynie, homophobie, entre autres) n’ont été aussi flagrants et jamais, il me semble, il n’y a eu autant de gens déterminés à changer les choses. Forcément, en face, la résistance s’organise, et ça nous donne des comportements caricaturaux à la Donald Trump. Mais j’ai l’impression que les lignes bougent, et ça, c’est déjà une bonne chose.

Et puisque pratiquer la pensée positive, c’est aussi dédramatiser des situations tristes à pleurer, je partage ici cette vidéo découverte hier sur Facebook, en attendant un prochain article sur ce que n’est pas la pensée positive. (Spoiler alert : ce n’est pas refouler ses émotions. Bien au contraire !)

Photo trouvée sur Pinterest.

6 commentaires sur “La pensée positive, qu’est-ce que c’est ? #1

  1. Je vais suivre ton nouveau blog avec intérêt. Il y a des tas de livres sur le développement personnel, mais je n’ai pas envie de les lire. Vu ton parcours, je préfère ton analyse qui me semble juste. C’est vrai, nous avons tendance à voir le verre à moitié vide, mais c’est aussi la faute aux médias qui nous donnent tellement de mauvaises nouvelles

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    1. Merci pour ta confiance ! Je suis bien d’accord avec toi, les médias se focalisent uniquement sur le négatif et versent de plus en plus dans le sensationnalisme. Je sélectionne soigneusement mes sources d’informations (merci Internet) et je fuie comme la peste tous les journaux télévisés et une partie de la presse écrite. Je compte bien pour ma part relayer des informations positives, ici et sur ma page Facebook.

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