
À travers le récit de la vie d’Anne Shirley, une jeune orpheline recueillie par les Cuthbert à Green Gables, Lucy Maud Montgomery nous invite à partager la vie des habitants de l’Ile-du-Prince-Édouard au début du siècle dernier. Personnage attachant, la petite Anne aura tôt fait de séduire son entourage par son courage, sa détermination et sa débrouillardise. Qui ne connait pas Anne Shirley, la délicieuse héroine de la série Anne… la maison aux pignons verts, série découverte en France grâce à sa diffusion à la télévision. Les lecteurs retrouveront ici avec bonheur ses désopilantes et inoubliables aventures. Génération après génération, les jeunes et les moins jeunes rêvent, rient et s’émerveillent en suivant fidèlement les péripéties de cette attachante jeune fille aux cheveux roux tressés et aux yeux émeraude.
Cette nouvelle édition d’Anne de Green Gables est un petit bijou. Le détail a son importance car je préfère normalement lire les textes anglophones dans leur version d’origine. Mais là, impossible de ne pas craquer pour ce livre magnifique, tant au niveau de l’illustration de couverture que du soin apporté à sa confection (qualité du papier, des gardes d’une très jolie couleur bronze, une couverture agréable au toucher). Tout cela contribue fortement au plaisir de lecture. Et puis bien sûr, il y a l’histoire elle-même, un petit bonbon, une lecture doudou qui m’a tenu compagnie pendant une dizaine de jours et que je n’avais presque pas envie de terminer.
En même temps, Anne Shirley n’est pas de ces héroïnes que l’on oublie une fois le livre refermé, elle est de celles qui restent dans notre mémoire et nous accompagnent sur le chemin de notre propre vie. Sa vision du monde a le pouvoir d’altérer la nôtre et de nous faire oublier, au moins temporairement, le cynisme, la dureté et les soucis. Car Anne de Green Gables, ce n’est pas que la jolie histoire d’une petite orpheline recueillie par des gens âgés, c’est une ode à l’imagination et à la beauté de la nature, et ça fait beaucoup de bien à l’âme en cette période de pandémie où tout paraît bien sombre.
J’aurais adoré faire la connaissance d’Anne, Matthew, Marilla et tous les autres quand j’étais enfant et j’aurais aimé séjourner à Avonlea plus tôt. Mais je suis bien contente de me plonger enfin dans cette série à 40 ans et je me réjouis d’avoir entamé hier le deuxième tome, Anne d’Avonlea (en attendant de recevoir Anne de Redmond fin août). Un grand merci à Monsieur Toussaint Louverture pour ces magnifiques rééditions qui bénéficient d’une nouvelle traduction.
J’ai lu ce livre dans le cadre du Blossom Spring Challenge au printemps dernier. Cette lecture m’a permis de valider la catégorie « madeleine de Proust » (livre jeunesse / relecture) dans le menu « Lapin de Pâques ».
Bonjour Isabelle,
Merci pour ce joli partage ! Et j’imagine à quel point se livre t’a permis de voyager loin, très loin de notre présent 😉
Je te fais de gros bisous.
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Oui, c’était un très joli voyage 🙂 Gros bisous aussi ❤
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As-tu regardé la série sur Netflix ? C’était merveilleux.
Ce livre me tente néanmoins énormément car comme toujours l’écrit est tellement plus riche.
bisous et belle semaine
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Je t’avoue que j’ai trouvé le pilote un peu long, mais maintenant que j’ai lu le bouquin, j’ai envie de lui redonner une chance.
Bisous et belle semaine à toi aussi ❤
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