Dans son autobiographie La Terre est ma demeure, le moine bouddhiste Thich Naht Hanh met en avant la respiration en pleine conscience. Je vous présente son livre dans une chronique dédiée, mais j’avais envie de vous parler de la respiration en pleine conscience dans un billet à part, parce que c’est devenu quelque chose d’essentiel pour moi. C’est ce qui me permet de revenir au moment présent chaque fois que mon esprit vagabonde, ce qu’il a tendance à faire quinze mille fois par heure. (J’exagère à peine.)
Mais comment fait-on pour respirer en pleine conscience ? En fait, c’est très facile. Il suffit de prêter attention à sa respiration. Respirer nous est tellement naturel qu’on le fait sans même y penser. La pleine conscience nous invite à ramener notre attention sur notre souffle pour prendre le temps de ressentir ce qui se passe dans notre corps. On prend une grande inspiration, on sent l’air qui entre dans nos narines, nos poumons qui se dilatent et notre ventre qui gonfle. Puis on expire, longuement, en restant attentif aux réactions de notre corps. Il n’y a pas mieux pour revenir à soi et « s’ancrer » dans l’instant.
L’autre technique qui fonctionne bien chez moi, c’est d’inspirer pendant 4 temps (1-2-3-4), de retenir mon souffle pendant 4 autres temps (1-2-3-4), puis d’expirer pendant 8 temps (1-2-3-4-5-6-7-8). Nous avons tendance à garder une partie de notre air et à ne pas vider suffisamment nos poumons. Or, quand j’ai découvert cette technique de respiration lors d’une méditation guidée, je me suis rendu compte que c’est vraiment à l’expiration que le corps se détend. Plus je vide mes poumons, et plus les tensions me quittent : mes épaules s’affaissent, mon dos se décontracte et mon ventre se relâche. J’éprouve alors un bien-être physique qui se rapproche de l’état de détente que l’on ressent après une activité sportive. Evidemment, la respiration en pleine conscience ne remplace pas l’activité physique. En revanche, elles sont très complémentaires.
Je respire en pleine conscience partout et en toutes circonstances : quand je médite, bien sûr, mais aussi quand je cuisine, quand je marche, quand je conduis, etc. Ça ne me permet pas toujours d’éviter les crises d’angoisse, mais j’ai déjà réussi à enrayer des attaques de panique ou des accès de colère. (Ce n’est pas pour rien qu’on nous conseiller de « respirer un bon coup » avant de dire des choses qu’on pourrait regretter.) A l’inverse, quand je vais bien, respirer en pleine conscience me donne l’impression de savourer encore plus ce que je vis. Et quand je travaille, ça m’aide à me concentrer. C’est vraiment une technique formidable, et l’une des choses les plus utiles que j’ai apprise grâce à la méditation et à mes lectures.
Et vous, connaissez-vous la respiration en pleine conscience ? Si vous la pratiquez déjà, quels bienfaits en avez-vous retiré ? Je serai ravie d’échanger avec vous sur ce sujet !
Illustration trouvée sur Pinterest.
Oui, tu as raison. Moi je ne le fais pas assez, j’oublie en dehors de la méditation.
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Je sais que je ne le pratique pas assez… C’est vrai que c’est apaisant 🙂
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Comme Axelle et Allumer les couleurs, je ne le fais pas assez…
Bisous
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Merci pour cette technique simple mais tellement efficace. 🙂
Et au passage, très belle illustration, pleine de sens…
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Je respire en pleine conscience même si j’oublie moi aussi. Je trouve qu’écouter les sons ambiants en pleine conscience aide beaucoup ou simplement ressentir mes jambes, ma poitrine, mes fesses… 😉
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